Fenris !
vendredi, décembre 8, 2006, 07:45
Tout commença par un courrier déposé sur le palier de la baronne. Une fine feuille de papier qui s'agitait par la magie et qui se révélait presqu'aussi bavard qu'un livre ! Bien que les mots étaient sybillins, leur message se voulait clair. Quelquechose était arrivé à un Rédempteur. Et il fallait agir vite ! N'écoute que son courage - et sa boite aux lettres -, il fit quérir tous les compagnons disponibles en ville. Vaya, Wilbur, Orbald, Jaylini, et même Jairus furent appelé chez les Bayle, pas pour prendre le thé cette fois ci. Un peu plus tard, c'est Kylia et Samias qui passèrent le pas de la porte.
Tout semblait indiqué les terres désolées du Nord. Que ce soit les mots mystérieux, les vagues impressions de Samias, et même sur place, les sentiments de Jairus face à Dalaran. Après avoir exploré les environs, la petite troupe tomba, un peu par hasard, face à un tréant endormi. Son réveil fut pénible, et s'arrangea pour le faire comprendre à ses hôtes. Mais une fois le végétal calmé, son écorce s'effrita comme sous la combustion, et Mornaglar fit son apparition !
Il ne semblait pas se souvenir de grand chose, si ce n'est de la raison de sa présence sur Fenris. Il était sur les traces d'un vieux compagnon, parti épouser l'aventure par un matin pinçant de froid : Jalyïn. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il mena les nouveaux arrivants devant la batisse de l'île principale. Dans la salle la plus haut, au bout de la plus haute des marches, le Rédempteur tant recherché fut finalement retrouvé et extrait vers les quais, à l'extérieur de la forêt.
Pendant que ses compagnons préparaient une embarquation de fortune, pour ramener le blessé à Southshore, la mémoire refit cruellement surface dans la tête du druide. Ce qui brillait au bout de l'horizon n'était pas une aurore boréal. Un grouillant essaim verdatre semblait s'étendre au loin tel un liquide, et avançait rapidement en direction de la compagnie. Le déclic. Voilà pourquoi Mornaglar était devenu un arbre. Il avait été surpris dans ces recherches par ces insectes, et l'écorce lui avait fourni la protection adéquate. Une sorte de dernier rempart. Le temps n'était plus à la réflexion. Tout le monde se passa de barque pour rejoindre l'autre rivage. Par chance, ces choses là ne savaient pas
nager ...
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