Les nombreux paysages avaient à nouveau défilé autour de la doctoresse. Ses affaires dans son sac, un bâton de marche, elle s’arrêta quelque instant, s’essuyant son front en sueur par le soleil frappant de cette journée ensoleillée.
Un sourire apparut au coin de ses lèvres quand elle aperçut à nouveau la petite maisonnette de la vieille dame aveugle.
Elle devait maintenant se dépêcher de récupérer cette plante à l’effet miraculeux.
Marchant, Iann-Nyo se rendit compte de l’épaisse forêt environnante, et des bruits de sa faune ambiante.
Lieu magique, semblant ne jamais avoir était visité par quelconque être humain.
La nuit tomba après une journée de marche.
L’astre nocturne de son plein oeil d’argent éclaira l’apprentie druidesse s’enfonçant encore plus profondément dans la forêt, et c’est au bout de quelque temps, qu’elle consentit à prendre une pause bien méritée.
S’assaillant sur une pierre, des buissons bougèrent.
Penchant sa tête sur les cotés pour essayer d’apercevoir la cause de ce mouvement, un loup sortie du buisson
Tel ne fut pas sa stupeur quand elle se rendit compte qu’il s’agissait du même loup quelle avait rencontrée lors de son voyage.
Il la fixa à nouveau du regard l’apprentie druidesse qui se leva et s’approcha calmement, tendant sa main.
Le loup glissa, recula légèrement et se dirigea vers le nord !
La Doctoresse surprise, le suivie en courant.
Au bout d’une folle cavalcade, Iann-Nyo ce retrouva dans une clairière sphérique.
En son centre, trône une magnifique fleure au reflet bleu nuit.
Le loup face à la doctoresse s’approcha alors lui caressant les jambes.
La doctoresse resta hébété devant cet endroit mystérieux
De petite lumière tapissant le sol s’envolèrent alors doucement, ce transformant en petit flocon de lumière éthéré.
Plissant son regard par la beauté et la tendresse de cet endroit enchanté, elle retira ses chaussures de cuir et s’avança à pats de loup, pied nu sur l’herbe tendre.
Arrivant au centre de la clairière, elle s’accroupit et observa les pétales de la fleur.
Caressant ses derniers, elle ferma les yeux, s’immergeant de la douceur du végétal.
Respirant son parfum, La doctoresse pria Kyotar de l’avoir enfin guidée en ce lieu.
Alors, ouvrant les yeux, elle observa la plante mais se soutira à la retirer de la terre mère.
- Je ne peu pas l’arracher ! Ce serait décimer une espèce pour en sauver une autre.
- Pense-tu que Kyotar laissera une espèce ce décimer ? La Doctoresse se retourna vers la voix !
Elle n’aperçut que le loup…
Les yeux de celui-ci prirent une teinte vert émeraude et observèrent l’apprentie druidesse dans ses iris.
- Pense-tu que l’esprit de la vie laissera reposer l’existence entière d’un végétal sur un seul spécimen ? Réfléchie Iann-Nyo, et que ton jugement soit digne de la confiance que je veux placer en toi. Le loup se retourna et couru à nouveau dans la forêt, disparaissant
Iann le regarda partir…
Elle comprit…
Ne voulu pas se l’avouer par simple modestie ou par manque d’assurance mais elle se rendit compte au fond d’elle-même de ce qui venaient de se passer
Un sourire aux lèvres, elle déracina la plante délicatement et la plongea dans un sac de toile après l’avoir recouvert d’un linceul de lin.
Alors, se retournant et observant les étoiles dans le ciel, elle ferma les yeux et chuchota :
- Merci… La journée de marche fut longue. Iann-Nyo se dirigea après avoir trouver la plante si convoitée, en direction de la maison de la vieille dame aveugle.
Au devant de cette cabane perdue au milieu du vaste océan de chlorophylle, la druidesse frappa à la porte qui s’ouvrit quelques minutes plus tard par les soins de l’habitante.
- Bonjour dame, je ne vous dérange pas j’espère.
- Ho, Iann-Nyo, entrez et racontez moi votre périple. Les deux personnes ce sourirent et entrèrent.
Quelques dizaines de minutes plus tard, après qu’Iann eue fini de racontée comment elle avait trouvée la plante après avoir suivi l’étrange loup, elle sortie cette dernière de son sac et la plaça entre les main de la vieille dame.
- Madame, je pourrai vous rendre la vue et vous soigner de tous vos mots que la vieillesse vous cause grâce à cette plante miracle. Un long silence suivi les paroles de la doctoresse.
- Iann-Nyo
- Oui Dame ?
- Est-ce que vous permettriez que l’on vous retire votre matériel de médecine et qu’on le remplace par un autres pour la simple et bonne raison que la personne qui fais cela, juge que vos matériaux ne sont pas conformes à ses yeux. L’apprentie Druidesse pencha sa tête sur les coté, et, posant son menton au creux de sa main droite, commença à réfléchir à la question.
Pendant ce temps l’octogénaire ce leva et fini de retirer l’eau chaude du feu pour servir un thé.
- Alors Iann-Nyo, qu’en pensez-vous ?
- Et bien pour tout vous dire, non je ne pourrai l’accepter. Car mes instruments actuelle son des outils que je maîtrise à la perfection. Me les changer signifierait apprendre à me servir des nouveaux pour une efficacité qui sera peu être inférieure à celle d’antan. De plus, cette nouvelle formation de l’outil médical influerai sur la vie des patients ce que je ne peu pas me permettre de faire par respect pour la vie d’autrui.
- Alors applique ton raisonnement dans mon cas jeune fille.Versants l’eau chaude dans les tasses, elle déposa la théière sur la table et observa l’apprentie druidesse de ses yeux blancs. - Je vois. Je suis désolée de vous avoir proposée une chose aussi absurde. J’aurais du penser que depuis tout ce temps vous avez survécu seule dans cette forêt et que malgré votre cécité, vous vivez normalement comme toutes personnes voyantes.
- C’est simplement que je suis guidée par les esprits tout comme tu as sut écouter ce loup qui t’emmena vers la plante. Les esprits de la nature sont partout autour de nous. Toi qui es prêtresse de Kyotar, tu dois ressentir sont appel dans n’importe quel recoin de nature et de vie que tu trouveras. Mais tu dois aussi écouter les autres esprits, car l’équilibre et une condition fondamentale pour être Druide.
- Oui ! Suivre les éléments de la nature et apprendre à écouter les esprits ! Ne pas ce fier aux choses matérielles mais seulement lire autour de nous les signes instinctifs que les esprits me laissent ! C’est cela être druide ! Etre en parfait union avec la natureIann prie son visage dans ses mains et agita ça tête de droite à gauche. Faisans glisser ses mains vers le bas, elle observa la vieille dame en souriant tendrement. Puis, prenant sa tasse, elle dégusta le goût du thé.- Je vois que tu as fini par comprendre que tes yeux ne sont pas l’élément primordial de ce qui t’entour. Mais seulement le coeur et ton âme. Soudain, les yeux picotèrent à Iann…
Elle s’endormit paisiblement sur la table sûrement emprise par une drogue présente dans la boisson chaude.
Se réveillant quelques heures plus tard, elle se retrouva dans la cabane de la vieille dame mais celle-ci avait changer
Les meubles paraissaient vieux, les fenêtres étaient briser et quelques animaux avaient nicher dans cette cabane abandonnée.
Secouant sa tête, elle regarda à nouveau autour d’elle.
Un coup de vent soudain ouvrit la porte…
A l’entrée de celle-ci se trouva un loup au pelage blanc et aux yeux vert.
La doctoresse l’observa, un léger sourire aux lèvres.
Le loup entra dans la demeure.
Iann le regarda et instinctivement s’accroupit au sol. S’inclinant presque face à la bête. Celle-ci devant l’Apprentie Druidesse, lui lécha le visage tendrement. La jeune femme poussa un soupire de joie souriant à nouveau au bonheur de cette caresse animal.
Le loup se tourna et la regarda. Semblant dans ses yeux profondément verts, fixé les yeux d’émeraude d’Iann.
Puis !
La bête s’en alla, galopant dans la forêt.
La doctoresse se releva et sortie de la demeure.
Respirant l’air parfumé de la forêt, elle regarda en direction du sud.
- Mes amis, il est maintenant temps que je retourne parmi les miens Alors, une Druidesse, vêtue de vert, se dirigea en direction de sa demeure et des siens.
(Fin ^^ )