J'ai tout d'abord commencé par retirer mon kilt. Il était neuf. Cela aurait été fort dommage ... de l'endommager ! Cela vous semble étrange qu'un ingénieur ne puisse avoir confiance en ses propres inventions ? moi, pas ! J'ai donc réglé le transporteur sur la fréquence de Tanaris - la seule qui fonctionne à peu près - et je l'ai enclenché ...
... des ondes ont parcouru tout mon corps et je me suis senti projeté dans les airs. Je croyais voler, un court instant. Je me suis vite rend compte que c'était beaucoup plus qu'un songe. Quand le transporteur cessa de marcher, le sol se déroba sous mes pieds, pour n'être visible que beaucoup plus bas ...
Et je suis tombé, depuis les cieux, droit en direction du désert qui s'approchait à vu d'oeil ! Heureusement, ma présence d'esprit m'incita à enclencher une autre invention, qui marcherait mieux, enfin ... c'est ce que j'esperais. Et la cape se déploya sous mes bras, amortissant ma lourde chute au milieu des scorpions ahuris.
Par chance, je n'étais pas tombé loin d'un des rares lacs qui abreuvait la région ...
... la solution me paraissait facile. Trop d'ailleurs. Si le sort avait voulu que Méliandre perde la vue, ce n'était sans doute pas pour qu'elle la retrouve si facilement.
J'ai donc pris mon courage à deux mains pour prendre la route en direction du repaire de Zul Farrak. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais j'ai fini par y faire confiance au Félin et aux Ombres ...
L'eau la plus méritante était sans doute celle qui ruisselait au milieu des croyances les plus profondes de ce sol aride. Là où leur prêtresse se ressourçait elle même ... J'ai pu en récupérer suffisament, avant de déclencher ma pierre de foyer ...