La nuit était déjà à son comble quand Gwendolline fut réveiller par des battements de porte.
Allumant sa bougie, elle se leva, revêtant sa robe de chambre en soie. D’un pat félin, la doctoresse s’avança quand de nouveau battement lui confirmèrent la présence d’une personne.
Elle tourna la poignée, bougie en main. A la porte, Le Petit Arnaud, le cadet Déchaumiez, une famille de paysans de Goldshire.
- M’dame Gwendolline ! M’Dame Gwendolline ! C’est ma sœur ! Elle va mal ! Vite !
- J’arrive petit, calme-toi.
Gwendolline sourit tendrement à l’enfant, lui caressent la tête d’un geste maternel.
L’enfant, le regard anxieux regarda la doctoresse se tourner et prendre sa besace.
Prenant seulement le temps de mettre ses bottes, La prêtresse accouru en robe de chambre au plein milieu de la nuit, accompagner du petit.
Arrivant enfin devant la maison, le Père Bertrand accueilli Gwendolline, lui aussi chagriner.
- Entrée Docteur, elle est dans sa chambre.
- Merci Bertrand, conduisez-moi auprès d’elle.
La Doctoresse avança alors dans la modeste maison, se dirigeant vers la chambre de la petite.
Des toussotements s’entendirent depuis le couloir.
Ouvrant la porte délicatement, Gwendolline trouva un petite être blotti dans son lit. Une bougie allumée sur sa table de chevet et son poupon allongé à cotée de la fille.
La prêtresse, s’approchant, lui parla d’une voix douce et calme :
- Agnès, c’est Gwendolline.
- Bon…zours …ma…dame…
Des toussements roque et glaireux empêchèrent la petite d’en dire plus. Gwendolline s’assit à cotée d’elle, le visage triste, déposants sa main sur son front pour prendre sa température. Agnès de ses six ans, ouvrant ses petit yeux vert, de magnifique cheveux noir serpentant sur ses épaules, les draps et son coussin.
- Madame … Gwendolline…* Koff * Soyez pas triste… Lui dit la petite, la regardant d’un air fatiguer en souriant.
Gwendolline retira sa main et pris sa besace pour chercher une potion.
- Madame Gwendolline * Koff * Dans ma prochaine vie * Koff * Ze serais Docteur comme vous.
- Allons ne dit pas ca, c’est pas fini.
Les yeux brillant, la Prêtresse d’Elune la regarda d’un air dépiter.
- Madame * Koff * Gwendolline… Pleurez pas s’il vous plaît… * Koff * Ze suis pas triste. S’il vous plaît * Koff * souriez-moi.
Gwendolline la regarda, fiole en main, cette dernière tremblotant doucement… Avant de lui sourire tristement.
Ses doigts chauds glissèrent délicatement sur la joue de la petite fille qui, lui souriant-elle aussi tendrement, plissa ses yeux, laissant échapper une larme de bonheur.
Alors, dans une dernière expiration, ce petit corps blottit dans les couvertures, cessa de vivre…
Inclinant la tête, Gwendolline ne put retenir ses larmes, coulant sur son visage, ses yeux fermer… De son pouce elle essuya doucement la perle d’eau du visage de la petite, avant de se relever et de border à nouveau la petite. Impassible, la doctoresse rangea la potion dans sa sacoche et tourna une dernière fois son visage face à Agnès.
- Je te jure de toujours sourire à la vie petite fée…
Elle se retourna alors, et se dirigea vers la sortie de la chambre. Ouvrant la porte, elle aperçut la famille de la petite l’attendant à l’entrée. Gwendolline inclina son visage, déposants sa main sur l’épaule du père, restant stoïque à l’idée d’avoir perdu sa petite fille.
La Prêtresse quitta la maison et rentra à Stormwind…
Dans sa chambre, après avoir fermer la porte et soufflé sa bougie, Gwendolline serra fort son coussin contre elle, pleurant de tristesse.
Pleurant comme jamais.
Seul à l’abri de tous les regards, elle pleura toute sa peine…
Dans le ciel ce soir la…
… Une nouvelle étoile Naquis…