Au fin fond d'une grotte, vivait un étrange être. Ca stature humanoïde faisait penser qu'il s'agissait peu être d'un ancien humain… Mais ses petits yeux malins et son sourire laissant refléter ses dents jaunies par tant d'années d'errance nous laissent septique quant à la véritable humanité de cet étrange personnage.
Pas très loin des montagnes de Dun Morogh, un petit homme du nom d'Alliar vivait au gréé des saisons, sous la caresse du vent et le cycle de la nature. Il était réputé pour être un original ermite ne parlant à personne.
Arriva un jour ou ce dernier se retrouva à chasser dans la forêt et un orage éclata… Les éclaires déchiraient l'air, éblouissant les êtres vivant et les forcent à s'abriter. Les feuilles des arbres frémissants de terreur sous la fureur de vent. Alliar, un lapin sur l'épaule faisant office de butin de chasse, se réfugia au creux d'un rocher avant d'apercevoir l'entrée d'une petite grotte.
Le vent tournant et emmenant la pluie dans son abri de fortune, il se réfugia dans la grotte.
L'air ambiant sentait le moisie et le salpêtre… Mais avait-il le choix ?
Il se posa à distance raisonnable de l'entrée et s'empressa de retirer ses vêtements mouiller, les laissant sécher sur une roche. Puis, il s'enfonça plus profondément dans la grotte, cherchant quelques objets à faire brûler, pour manger.
Au bout d'un certain temps, il trouva des ossements au sol.
Se penchant, il identifia ceux d’un cheval…
Rentrant bredouille, il retourna vers ses affaires quand il s'aperçut, en revenant près de l'entrée, qu'un être étrange était assis au sol, grignotant le lapin comme un animal déchiquettent sa proie. Il tendit délicatement son arc et s'approcha silencieusement. Une brise souffla légèrement dans la grotte et l'être renifla l'air. Aussitôt ! Il se retourna et l'observa un os à la main, le lapin à moitié consommer dans l'autre. Alliar, surpris, failli lâcher sa flèche, mais réussi à se contrôler.
L'humanoïde s'approcha légèrement… Son regard mauvais.
Ce plaçant à distance de l'archer, la créature lui lança soudainement la carcasse du rongeur en pleine figure !
L’ermite se protégea le visage et braqua sa flèche dangereusement quand il s'aperçut qu'il avait disparu.
L'orage se calma…
Depuis ce jour, Alliar avait décidé de déposer une partie de son butin de chasse devant la grotte.
Arriva un jour après plusieurs mois ou les deux êtres purent enfin manger côte à côte.
L'être devait sûrement être un enfant nain abandonné depuis des années, ayant survécu comme il pouvait… Quoi qu'il en soit, l'humanoïde se montra beaucoup plus amical qu'il n’aurait put le penser.
Un sombre soir d'hivers, arriva une affaire plus qu'étrange… Les villageois se plaignait depuis peu de la disparition d'animaux de basse-cour et de volaille. Alliar était certes accusé mais aucune preuve tangible ne peser sur lui. Cela aurait pût se résumer à de simple vole mais arriva un matin ou la fille d’un notable fut violer et tuer dans d'horrible circonstance…
Il n'en fallut pas plus pour émouvoir le village et réunir les fermiers, fourche en main, près à tous pour venger cette attaque.
Ainsi, une dizaine de villageois, sur que Alliar y était pour quelque chose, partir en direction de son domaine.
Ce dernier, rêvassant devant la danse des flammes dans sa cheminé, les observas crépiter tendrement dans l'air ambiant. Ses yeux ce ferment peu à peu sous la chaleur ambiante il fut brutalement sorti de sa stase par des hurlements de rage.
Surpris, il prie son arc et sortie de sa maison. Des hommes en furie guidée par la haine coururent vers lui, réclamant vengeance ! Vengeance au nom de la lumière !
Il n'eut pas le temps de réfléchir. Lâchant deux flèches qui se plantèrent dans la tête de deux fermiers et s'enfuit au fin fond de la forêt, poursuivi par tous.
Les fermiers se séparèrent pour le traquer sous un tonnerre battant à nouveau, faisant tomber la pluie sur le front et le visage effrayé d'Alliar.
Soudain, il se retrouva au pied d'une falaise, bloqué…
Trois fermiers l'ayant traqué se précipitèrent vers lui. Armant son arc, il ne lui fallut qu'une fraction de seconde pour en abattre deux mais ce retrouva une fourche dans le bras par le troisième.
- Pourquoi… M'attaquez vous… Je n'ai rien volé n'y violé…
- Il faut des coupables pour tous… La petite était bien bonne… Mouahaha ! Mais tu va payer à ma place…
- Maraud ! C'est donc toi qui…
Le fermier retira sa fourche ce qui plia de douleur le chasseur.
Le violeur la pointa alors vers le ciel et se prépara à le tuer.
- Adieu vieille bourrique… Niahaha ! !
L'orage tonna au moment ou l'homme abattit son arme sur le chasseur. Un giclé de sang s'écoula au sol.
Alliar ouvrit les yeux et observa le fermier, un pieu improvisé enfoncé dans le ventre. Derrière le paysan, se cachait un petite être trapu, le regard mauvais, des dents jaunie par le temps…
Ce dernier, un sourire cruel aux lèvres observa le chasseur longuement, la pluie battante, s'écoulant sur son visage…
Alliar, regarda, l'être dans les yeux et put apercevoir dans son regard, pourtant animal, une lueur d'humanité…
Comme un sentiment de justice…
Au coin de ses yeux pourtant mouillé par la pluie tombant comme jamais, il put apercevoir des larmes glisser…
Alliar se releva et un fermier qu'il crut mort se dressa à son tour, doucement… Haletant de douleurs… L'humanoïde se retourna, s'en allant pour abattre le blessé, mais Alliar cria, lui demandant de s'arrêter.
Ce dernier tourna la tête vers le chasseur et s'enfuit quelques secondes plus tard.
- Fuit… Fuit petite êtres…
Le fermier s'approcha de lui en lui demandant de l'épargner.
- Alors… vous… vous n'étiez pas le coupable… Nous nous somme fait berner…
L'orage cessa… L'archer aida le fermier à rentrer au village et ce dernier expliqua à tous, comment leurs confrères les avaient tous dupés…
Ainsi le temps de l'hiver passa et l'être humanoïde disparut des montagnes…
Certaine rumeur raconte qu'il est retourné en enfer, d'autre raconte que c'était un envoyez de Trall…
Quant à Alliar, il quitta la région et l’ont entendit plus jamais parler de lui…